Jusqu'à la fin du 19ème siècle les édiles
et les maires de Fréjus ont été confrontés
au problème de la fourniture d'une "eau claire" et abondante
aux habitants de la commune.
Ne disposant que d'une petite source pérenne (l'Agachon), celle-ci,
quand elle était en état était réservée
aux enfants et aux malades.
Les maisons importantes et les immeubles disposaient très souvent
d'un puits au fond de la cave mais aucune fontaine publique.
De nombreuses recherches furent entreprises:
-Utilisation de sourciers ou fontainiers venus d'ailleurs.
-Elévation de l'eau du Béal par des béliers hydrauliques.
-Remplissage d'un bassin répartiteur au moyen d'une pompe à
vapeur...
Tous ces essais entretenaient de grands espoirs mais se montraient infructueux.
La seule solution était celle utilisée par les Romains 2000
ans plus tôt: la captage de la source de la Siagnole près
de Mons et la construction d'un aqueduc de 42 km sur les traces de l'aqueduc
romain. C'est ce qui fut fait conjointement avec la commune voisine de
Saint raphaël en 1894.
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